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Anxiété : 10 symptômes qui prouvent que vous êtes anxieux

Doutes, inquiétudes, préoccupations… Votre cerveau est sans cesse envahi par des pensées angoissantes. L’anxiété est une émotion normale, parfois même très utile puisqu’elle nous incite à appréhender et à réagir de manière adaptée à certaines situations de la vie quotidienne. Mais celle-ci prend parfois trop de place au point d’envahir votre quotidien, et vous subissez les effets négatifs de cette peur par anticipation.
On dit d’une personne qu’elle est anxieuse, lorsque ce trouble se répercute dans les différentes sphères de sa vie, à travers de nombreux signes. Dans cet article, découvrez les 10 symptômes de l’anxiété, mais aussi comment diagnostiquer ce trouble et pourquoi certaines personnes y seraient plus sensibles.

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Rédaction par La Clinique E-Santé

15 min

Publié le April 26, 2023 (modifié le February 12, 2024)

Anxiété : 10 symptômes qui prouvent que vous êtes anxieux

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Quels sont les symptômes de l'anxiété ?


Une peur intense et constante, des palpitations cardiaques, des pensées incontrôlables et un doute envahissant… Les symptômes de l’anxiété sont nombreux et variés. Ils sont exprimés à des degrés différents selon les personnes, mais ces 10 signes très fréquemment ressentis peuvent vous aider à vous faire une première idée sur le trouble anxieux, et constituent une base sur laquelle s’appuyer pour détecter une anxiété :

  • Les pensées envahissantes
  • La sensation d’oppression
  • Les troubles de l’humeur
  • La tendance à l’isolement
  • Les troubles du sommeil
  • Les perturbations cognitives
  • L’agitation permanente
  • Les troubles de l’alimentation
  • Le comportement dépendant
  • La peur d’un danger imminent

Symptôme n°1 : les pensées envahissantes

Les pensées intrusives et qui s’imposent à vous sont les premiers symptômes de l’anxiété. Vous ressentez une inquiétude plus grande qu’auparavant, et votre cerveau est sans cesse envahi par des pensées obsessionnelles que vous peinez à faire partir. Les idées qui envahissent votre esprit peuvent prendre plusieurs formes :
La rumination : vous ressassez les éléments, propos et comportements que vous auriez pu effectuer autrement envers les autres. “J’aurais dû lui répondre ceci”, “Peut-être qu’il n’aurait pas réagi de cette manière si je m’étais mieux comporté”... Vos pensées sont portées vers l’analyse de vos comportements.
Les idées récurrentes : souvent rencontrées après un événement traumatisant, certaines images restées en mémoire ressurgissent parfois et s’imposent à vous. Souvent désagréables, elles refont surface à des moments imprévus et vous déstabilisent parfois.

L’obsession impulsive : votre esprit est particulièrement centré sur certaines idées qui vous poussent à agir de manière imprévisible. Ressentir de la culpabilité, du regret ou des remords sont des états qui vous incitent à faire des actions, parfois sans réfléchir au préalable.

Bon à savoir

21% des adultes sont touchés au cours de leur vie par au moins un symptôme de l’anxiété.

Symptôme n°2 : la sensation d’oppression

Pendant les périodes les plus intenses, vous sentez votre cage thoracique qui se resserre et vous avez l’impression de manquer d’air.
Vous peinez à respirer correctement, et votre panique s’accentue si vous ne parvenez pas à retrouver un rythme cardiaque normal. Dans certains cas, vous sentez un lourd poids sur votre poitrine ou dans votre ventre, comme si un objet lourd avait été posé sur ces endroits.
Le sentiment d’oppression est un des symptômes de l’anxiété qui fait souvent surface lors d’une crise de panique ou d’angoisse causée par une pensée anxieuse. On parle alors d’un trouble panique.
Cependant, ce symptôme peut être ressenti également de manière plus diffuse mais tout aussi dérangeante. Ce lourd poids mental vous bloque réellement physiquement, et provoque même des réactions vives : des nausées, des tremblements, des douleurs musculaires, des vertiges et des bouffées de chaleur accompagnent cette impression de ne pas avoir assez d’oxygène, et vous alarment sur votre état de santé.
Cet état d’inquiétude provoque de nombreuses réactions physiques qui peuvent parfois être impressionnantes. Il est donc important de savoir comment calmer une crise d’angoisse, pour mieux appréhender ces signaux et apprendre à les gérer pour moins les subir au quotidien.

Symptôme n°3 : les troubles de l’humeur

Vous l’avez remarqué par vous-même, depuis que vous traversez un trouble anxieux, vous êtes plus facilement irritable et vos émotions passent facilement d’un extrême à l’autre.
En effet, ce trouble affecte directement le comportement, le mode de pensée et les émotions, surtout lorsqu’il se prolonge dans le temps et que l’on parle d’anxiété chronique.
Les humeurs sont plus marquées pendant un épisode anxieux, et l’inquiétude permanente sur un potentiel danger futur plonge la personne qui en souffre dans un état d’alerte constant. Impacté par les autres dommages causés par celui-ci, comme la fatigue intense ou les douleurs chroniques, votre état émotionnel plonge dans une dynamique plutôt agressive : on vous reproche souvent votre irritabilité et votre impulsivité.
Les changements d’humeur et l'agressivité sont des symptômes souvent rencontrés par les personnes souffrant d’un trouble de stress post-traumatique. Vivant avec la peur de se retrouver à nouveau dans une situation traumatisante pour leur cerveau, elles restent en permanence dans un comportement défensif qui leur permet de pouvoir faire face rapidement si un danger intervient.
Cependant, si les troubles de l’humeur sont un signe exacerbé et persistant dans l’expression de votre anxiété, il est également possible que vous soyez maniaco-dépressif, état justement caractérisé par des sautes d’humeur fréquentes et extrêmes.
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Symptôme n°4 : la tendance à l’isolement

Depuis que vous éprouvez des troubles anxieux, vous avez tendance à vous replier sur vous-même, vous manquez d’estime de vous et de confiance, vous partagez de moins en moins de moments avec vos proches et vous n’êtes plus aussi avenant avec les autres : ces signes sont des symptômes de l’anxiété sociale, qui reflètent une peur du jugement ou du rejet de l’autre.
L’isolement est souvent multifactoriel : on peut souffrir de phobie sociale, être un grand timide, souffrir de troubles bipolaires, porter en soi un traumatisme ou être victime de violences conjugales et inconsciemment se replier sur soi pour se protéger des autres. Il a été étudié que l’anxiété serait un réel facteur accélérateur de l’isolement.
Les causes du repli sur soi, concernant un état anxieux, restent souvent les mêmes :

  • La peur d’être jugé ou stigmatisé
  • L’évitement de certaines situations jugées dangereuses
  • L’incompréhension de l’entourage
  • Les ruminations permanentes
  • Le développement d’une dépendance
  • L’incapacité mentale à sortir
  • L’évitement d’endroits anxiogènes
  • La peur des grands espaces avec une issue difficile

L’isolement est un signe très connu par les personnes anxieuses. Par peur de se retrouver dans des situations problématiques et d’être jugées par les autres, elles limitent les contacts, et à terme, peuvent développer une anxiété sociale.
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Symptôme n°5 : les troubles du sommeil

Facteur majeur de nombreuses insomnies, l’anxiété est étroitement liée au sommeil. Et pour cause, des mécanismes physiologiques se mettent en place lorsque vous êtes dans une situation de stress intense.
En effet, ce trouble agit directement sur le système nerveux autonome composé d’une branche sympathique et d’une autre branche parasympathique : la composante sympathique veille à l’activation et à l’accélération des fonctions mentales et corporelles. Au contraire, la composante parasympathique veille à un état de calme, propice au repos complet.
Cependant, les personnes qui souffrent d’anxiété sont envahies par des pensées obsessionnelles et récurrentes qui font travailler le cerveau, et donc activent le système sympathique, en charge de la stimulation de l’organisme. Le sommeil est donc impacté, vous êtes en proie à l’angoisse nocturne et les insomnies se répètent quotidiennement. La fatigue se transforme en trouble du sommeil.
On parle également d’anxiété nocturne lorsque les sources d’angoisses surgissent au moment du coucher. Seul face à ses propres pensées, le cerveau d’un anxieux divague souvent dans les anticipations et dans l’appréhension des événements futurs.
L'anxieux peut alors exprimer une réelle difficulté à dormir seul, et une sensibilité accrue aux cauchemars qui provoquent de nombreux réveils nocturnes, et des paralysies du sommeil qui nuisent à la qualité du sommeil.

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Symptôme n°6 : les perturbations cognitives

De nombreuses études le prouvent, l’état anxieux aurait de réels effets sur les capacités de la mémoire, de la concentration et de l’attention.
L'anxiété chamboule le fonctionnement normal du cerveau, elle provoque de nombreux déséquilibres cognitifs, tels que :

  • Les perturbations de la pensée (obsessions)
  • Une grande difficulté à prendre des décisions
  • Un trouble de la concentration
  • Une capacité d’anticipation réduite
  • Une perception négative de la réalité
  • Des troubles de la mémoire marqués
  • Une altération de la performance d’apprentissage

Ces troubles cognitifs sont également des conséquences d’autres pathologies comme la maladie d’Alzheimer, l’état dépressif sévère ou la sclérose en plaques. Pour cette raison, il est important de bien diagnostiquer le trouble anxieux.
Dans le cas d’une anxiété qui se généralise, vous pouvez également expérimenter des épisodes de dépersonnalisation et de déréalisation.
C’est une forme de trouble dissociatif qui consiste en une expérience de détachement de son propre corps et de son environnement. Vous vous sentez tout à coup étranger dans votre propre corps en ressentant des sensations inconnues et vous ne reconnaissez plus votre environnement, qui est pourtant habituel.

Symptôme n°7 : l’agitation permanente

L’agitation est un symptôme récurrent de l’anxiété. Si vos pensées intrusives vous perturbent, et que vous avez l’impression de vous éparpiller partout, c’est un signe parlant d’un épisode anxieux.
En effet, une personne anxieuse peut se retrouver rapidement débordée par les pensées négatives qui la traversent. Son cerveau explore sans arrêt les possibilités de scénarios catastrophe, et son comportement se retrouve très vite pollué par ses émotions.
Souvent observé chez les personnes souffrant d’un trouble obsessionnel compulsif (TOC), l’agitation est accompagnée de la sensation de ne rien faire de productif. Les pensées sont tournées vers un sujet précis et obsessionnel, et elles ne tarissent que lorsque l’on fait preuve d’une effervescence physique ou d’une concentration intense pour que le cerveau se concentre sur autre chose.
L’agitation n’est pas un signe évocateur, à lui-même, de l’anxiété. Beaucoup de personnes, notamment touchées par le trouble du déficit de l’attention ou les personnes à haut potentiel émotionnel (HPE) paraissent très agitées et donnent l’impression de faire mille choses à la fois.
Cependant, dans le cas de l'anxiété, cette excitation est improductive : elle est un moyen de faire taire les pensées intrusives, et non de produire un réel effort.

Symptôme n°8 : les troubles de l’alimentation

Comme pour les déséquilibres du sommeil, les troubles alimentaires sont étroitement liés à l’anxiété. L’obsession de la nourriture, un trouble alimentaire compulsif et tous les autres troubles liés au comportement alimentaire sont à la fois la source et la conséquence de l’anxiété.
Subir une alimentation déséquilibrée, que ce soit par son contrôle permanent, la privation de certains groupes alimentaires ou l’alimentation guidée par les émotions, provoque dans la majorité des cas un comportement obsessionnel.
Ce besoin de contrôle donne naissance à de nombreuses inquiétudes et anticipations. Vous commencez à appréhender les sorties au restaurant, vous comptez vos calories et vous refusez de manger des glucides. Finalement, vos pensées sont sans cesse tournées vers la peur de perdre le contrôle de votre alimentation.
Dans un autre sens, l’anxiété est un trouble qui crée des dysfonctionnements cognitifs et du comportement. Vos habitudes de vie sont impactées, et votre alimentation en fait partie : votre anxiété vous pousse à vous alimenter différemment, soit pour compenser vos inquiétudes, soit par évitement de certaines situations.
Reprendre une alimentation correcte et équilibrée est souvent une étape clé pour retrouver la forme physique et la force mentale de se soigner d’un trouble de ce type.

Symptôme n°9 : le comportement dépendant

La dépendance est un des symptômes de l’anxiété rencontré particulièrement dans les formes sévères de l’anxiété. Comme pour l’alimentation et le sommeil, tous les comportements addictifs augmentent le risque de provoquer de l’anxiété, mais en sont aussi une malheureuse conséquence.
La consommation accrue de caféine, l’abus du tabac, la dépendance au cannabis ou encore l’alcoolisme provoquent des effets dans le cerveau. Ils altèrent pendant un moment la perception de l’environnement d’une personne, et causent parfois des crises incontrôlables qui laissent place à de l’inquiétude qui s’installe dans le quotidien, caractéristique première de l’anxiété.
Cette altération de la réalité est due à la présence de substances actives qui dérègle l’humeur, la perception et le comportement d’une personne. Certains médicaments, comme les corticoïdes, agissent également dans ce sens.
La dépendance à une substance nocive ou à toute autre activité (jeux vidéo, sucre, télévision, addiction sexuelle ou encore addiction au sport) est également une conséquence d’une anxiété bien installée. En effet, pour échapper à ses propres pensées, on a tendance à s’engouffrer dans une activité qui utilise une grande partie de notre cerveau. Ce comportement, qui fait du bien au mental au premier abord, provoque de nombreux méfaits sur le long terme.
Quelle que soit l’addiction, il existe toujours un risque pour la santé. Il est donc important de traiter la dépendance aux drogues, d’arrêter de boire ou de vaincre toute autre addiction pour se détacher de ces conduites nocives. La méthode EMDR et l’hypnose sont des méthodes privilégiées pour s’en défaire durablement.

Bon à savoir

La comorbidité entre un trouble anxieux et une addiction dépasse, bien souvent, les 50%. Le stress chronique est l’un des principaux facteurs de motivation dans les abus de substances. Et inversement, l’addiction à une substance favorise l’apparition d’un état anxieux.

Symptôme n°10 : la peur d’un danger imminent

L’anxiété est, par définition, la peur par anticipation d’un danger réel ou non. Lorsque ce trouble devient chronique ou se généralise, l’angoisse d’un danger imminent est permanente.
Contrairement aux symptômes de la dépression, où les pensées portent principalement sur les actions du passé, le trouble anxieux s’ancre dans l’appréhension d’un danger à venir.
Comme pour de nombreuses phobies courantes, vous imaginez chaque minute de vos futures actions avec l’hypothèse qu’une situation menaçante pourrait vous tomber dessus.
Ces pensées vous conduisent parfois même à une certaine paranoïa de votre environnement, mais aussi des autres. Dans certains cas, vous souffrez d’une crise de panique intense et invalidante.
Les symptômes rencontrés pendant ces périodes intenses sont visibles et marquants :

  • Vous avez de grandes difficultés à respirer
  • Vous ressentez une palpitation cardiaque
  • Vous avez peur de faire une crise de tachycardie
  • Vous êtes atteint d’une spasmophilie regroupant de nombreux signes physiques de l’anxiété qui vous entraîne dans un cercle vicieux : puisque votre peur est exprimée par votre corps, votre cerveau déclenche une alerte supplémentaire qui va accentuer ou ajouter des effets supplémentaires physiques de l’anxiété
  • Vous n’arrivez plus à envisager l’avenir sereinement, vous avez toujours tendance à péjorer chaque instant et vous ne parvenez plus à profiter de tous les aspects de ce qui forme votre quotidien, par peur du danger

Comment un trouble anxieux est-il diagnostiqué ?


L’anxiété est un trouble qui se soigne aujourd’hui relativement bien, lorsqu’il est diagnostiqué.
En effet, de nombreuses personnes vivent avec une anxiété parfois très présente en pensant qu’il s'agit d’un trait de leur personnalité, et imaginent qu’elles doivent vivre avec ce mal-être pendant toute leur vie. Pourtant, cette inquiétude permanente constitue un réel mal-être qu’il est tout à fait possible de traiter.
Parfois, une approche pluridisciplinaire est nécessaire pour établir un diagnostic d’un trouble anxieux surtout si la personne qui en est atteinte à tendance à le cacher par peur d’être jugé ou de perdre certaines responsabilités, comme pour la dépression souriante.
Cependant, si vous pensez souffrir d’anxiété, vous pouvez déjà vous rendre chez votre médecin qui pourra, dans un premier temps, évaluer votre condition physique et vous prescrire des premières analyses pour prévenir certaines carences.
De nombreux symptômes relatifs à l’état anxieux pourront être relevés : fatigue constante, irritabilité, troubles du sommeil et de l’alimentation, inconfort intestinal, bouffées de chaleur, secousses musculaires, perte de contrôle… Ces premiers signes sont importants à relever pour établir un diagnostic.
En plus de ces symptômes physiques, il est important d’avoir des informations sur plusieurs aspects relatifs à votre équilibre de vie, notamment :

  • Les types de troubles que vous rencontrez au quotidien
  • La manière dont vos inquiétudes se manifestent
  • L’impact de ce stress permanent sur vos capacités cognitives
  • La fréquence et la durée de vos épisodes anxieux
  • L’intensité avec laquelle vous ressentez certains troubles
  • La présence d’un événement passé traumatisant
  • L’impact de ce trouble sur la vie professionnelle
  • Le retentissement de votre anxiété sur vos relations
  • La consommation éventuelle de médicaments ou substances psychotropes
  • La recherche de comorbidités (troubles associés)

Grâce à toutes ces informations, le médecin, psychiatre ou psychologue que vous allez rencontrer aura toutes les clés en main pour vous aider à aller mieux.
Le traitement de l’anxiété repose en grande partie sur la psychothérapie, notamment la thérapie cognitivo-comportementale qui vise à détecter l’origine du trouble pour trouver des solutions fonctionnelles, ou l’art thérapie qui permet de se libérer des pensées négatives de façon artistique.
En plus de la thérapie, de nombreuses méthodes permettent de retrouver un apaisement pendant les périodes difficiles : la cohérence cardiaque, les techniques de respiration, les techniques de programmation neuro-linguistique (PNL) ou encore la méditation visent à relaxer complètement le corps et à se détacher de la source de souffrance.

Suis-je trop anxieux ?

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Quels profils ont une prédisposition à l'anxiété ?


Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte concernant la vulnérabilité au développement d’un trouble anxieux :

  • Les événements traumatisants
  • La présence d’autres pathologies
  • Les antécédents familiaux
  • La consommation de produits psychoactifs

Les événements traumatisants : vivre une expérience marquante peut parfois vous placer dans un état de stress post-traumatique. Subir du harcèlement, être victime de violences conjugales, perdre son enfant très jeune, souffrir d’une rupture difficile ou d’un deuil insurmontable… De nombreux événements causent un choc émotionnel qui chamboule le cerveau, et favorisent à terme le développement d’une forme anxieuse.
La présence d’autres pathologies : de nombreux symptômes de l’anxiété comme l’accélération du rythme cardiaque, les troubles digestifs ou encore les pensées envahissantes sont provoqués par d’autres pathologies. C’est l’accumulation de ces signes, qui parfois provoque une réaction anxieuse chez la personne qui en souffre. Des affections de longue durée, comme la dépression et l’épilepsie présentent également un risque accru de développement du trouble anxieux.
Les antécédents familiaux : la génétique n’est pas une cause directe de l’anxiété, mais elle est un terrain propice au développement de celle-ci. L’identification des gènes impliqués dans les maladies psychiatriques est une tâche extrêmement complexe, et on ne peut pas clairement déterminer, aujourd’hui, si la présence ou la dégradation d’un gène en particulier transmettrait un trouble anxieux. Cependant, il est sûr que dans l’éducation et les habitudes familiales, l’anxiété peut prendre place : la transmission de certaines peurs, et les réactions vives face à certaines situations, marquent l’esprit d’un enfant qui gardera en lui ce schéma en grandissant.
La consommation de produits psychoactifs :l’abus d’alcool, la dépendance au cannabis ou la prise de médicaments pour traiter les symptômes de nombreuses maladies agissent sur le système nerveux central. Tout cet ensemble de produits agit directement sur le cerveau, et peut provoquer des déséquilibres de l’humeur qui accélèrent le comportement anxieux. De nombreuses crises d’angoisse prennent naissance lors d’une consommation abusive de stupéfiants.
En plus de ces facteurs, de nombreuses études sur le trouble anxieux démontrent un risque plus élevé pour les femmes de développer de l’anxiété. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Aujourd’hui, on considère que deux fois plus de femmes sont touchées par ce trouble que les hommes. Les raisons de cette large différence n’ont pas encore été clairement définies, mais les pistes hormonales, biologiques et environnementales sont des hypothèses qui pourraient se confirmer avec la recherche.

À retenir

L’anxiété est un trouble qui touche de nombreuses personnes au cours de leur vie, à des degrés plus ou moins élevés.
Certains profils seraient plus enclins à développer une des différentes formes d’anxiété : les personnes ayant vécu un épisode traumatique, celles souffrant d’une affection de longue durée ou d’une addiction, ainsi que les femmes qui seraient particulièrement plus touchées par ce trouble.
Les symptômes de l’anxiété sont variés : troubles cognitifs, spasmophilie, pensées envahissantes, grande agitation, isolement… Ils sont tous le reflet d’un mal-être intérieur qu’il est important de traiter pour réussir à vivre une vie équilibrée.

Sources

John W.Barnill, “Revue générale des troubles anxieux”, MSD, 2020
Yan Clément, “À la recherche des gènes de l’anxiété”, Cerveau & Psycho, 2012
Jérôme Palazzolo, “L’anxiété”, Cerveau & Psycho, 2010
VIDÉO ARTE Psycho, “Lutter contre l’anxiété”, série documentaire, 2021

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