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Anorexie (mentale) : causes symptômes et traitements

L’anorexie mentale est un trouble alimentaire qui touche principalement les femmes et, plus particulièrement, les adolescentes. En France, environ 1,5 % de la population féminine de 15 ans à 35 ans est concernée par ce comportement alimentaire. L’anorexie engendre une privation alimentaire stricte pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.
Ce trouble se déclenche, le plus souvent, entre 14 et 17 ans.
Dans cet article, nous vous aidons à diagnostiquer le trouble anorexique avec les facteurs déclencheurs, les signes et des solutions pour vaincre l’anorexie.

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Rédaction par La Clinique E-Santé

13 min

Publié le April 26, 2023 (modifié le June 8, 2023)

Trouble du comportement alimentaire - Anorexie mentale : les causes, les symptômes, les traitements

Suis-je anorexique ?

Vous vous interrogez sur vos conduites alimentaires ? Vous pensez avoir des signes d’anorexie ?

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C'est quoi l'anorexie ?


L’anorexie fait partie des troubles du comportement alimentaire (TCA) qui se reconnaît par une perte de poids rapide et excessive. Elle peut également prendre l'appellation d’anorexie nerveuse.
Une personne anorexique s’impose une restriction alimentaire qui la conduit à un amaigrissement.
Ce changement de rapport à la nourriture peut avoir de graves conséquences sur la vie de la personne touchée par ce trouble alimentaire. Le refus de manger peut aller jusqu’à menacer l’espérance de vie de la personne qui souffre.
L’IMC permet de diagnostiquer une forme d’anorexie et d'évaluer sa gravité. Si l’IMC est inférieur à 17,5 kg/m2 alors on parle d’anorexie modérée.
Toutefois, si votre IMC est inférieur à 15, vous entrez dans une phase d’anorexie sévère et, pour les personnes, en dessous de 12,5 l’anorexie critique est évoquée. Pour rappel, une IMC normale est comprise entre 18,5 et 23.
Plusieurs conséquences peuvent être notables en cas d’anorexie mentale :

Parmi les formes d’anorexie mentale, deux types sont reconnus selon le MSD Manuel :

  • 1er type : l’anorexie restrictive
  • 2ème type : l’hyperphagie boulimique

Le type restrictif signifie que les personnes souffrant de ce trouble alimentaire restreignent leur apport alimentaire sans crises de boulimie ou de vomissements.
Cette restriction peut être due à une pratique physique excessive. On parle alors de bigorexie pour définir cette addiction au sport. Elle peut être dangereuse pour la santé et provoquer de réels manques alimentaires et des carences chez certaines personnes.
Le type hyperphagie boulimie se caractérise par la prise de nourriture régulière et soudaine. Pour compenser cette prise de nourriture, la personne a recours à des comportements compensatoires en se faisant vomir ou en prenant des laxatifs, par exemple. On parle, dans ce cas, de crise de boulimie.
Contrairement à la personne boulimique, la personne hyperphagique n'a pas recours à des comportements compensatoires après des prises de nourritures excessives.

Le saviez-vous ?

Quelle différence entre l’anorexie et l’orthorexie ?

L’anorexie correspond à une perte d’appétit qui va altérer l’état général d’une personne. Au contraire, l’orthorexie ne concerne pas la quantité d'aliments ingérés, mais la qualité de la nourriture.

La personne orthorexique consomme des aliments qu’elle considère comme étant sains pour elle et refuse de manger les aliments qu’elle juge mauvais pour sa santé.

La différence entre l’anorexie mentale et l’orthorexie réside donc dans le contrôle des aliments. Le premier refuse d’ingurgiter des aliments et le second ingurgite uniquement des aliments jugés sains.

Christèle Albaret évoque le trouble orthorexique dans son livre “Quand la nourriture vous manipule” :

"Faire le choix d’une alimentation plus saine peut apparaître au premier abord comme une intention louable. Mais c’est aussi un moyen pour faire entendre sa voix et pour se placer en opposition par rapport aux autres."

Quels sont les facteurs déclencheurs du trouble anorexique ?


Certaines personnes sont plus prédisposées que d’autres aux troubles anorexiques.
Découvrez les 4 causes principales de ce trouble alimentaire :

  • Facteur n°1 : Prédisposition génétique
  • Facteur n°2 : Environnement difficile
  • Facteur n°3 : Causes émotionnelles
  • Facteur n°4 : Causes physiques

Facteur n°1 : Prédisposition génétique

La première cause de l’anorexie concerne la prédisposition génétique. Dans les TCA, on remarque plusieurs facteurs endogènes qui sont impliqués tels que les gènes, le genre, le métabolisme et le tempérament.
Certains traits de personnalité seraient similaires chez les personnes anorexiques. En effet, elles auraient tendance à être perfectionnistes, anxieuses et à avoir des difficultés à gérer les émotions et les changements d'humeur.
De plus, si un membre de votre famille est sujet aux comportements addictifs, alors vous risquez davantage de développer ce trouble alimentaire.
Le microbiote et son rôle peuvent également être interrogés pour comprendre l’origine de l’absence d’appétit. Il agirait sur le système digestif et le cerveau et pourrait entretenir certains mécanismes de la maladie.

Le saviez-vous ?

L’anorexie touche les femmes dans 85 % des cas.

Facteur n°2 : Environnement difficile

Ensuite, un environnement difficile peut également être un facteur déclencheur de l’inappétence. L’environnement peut être familial, professionnel, et même scolaire.
Par exemple, dans le cadre familial, si vous avez des parents toxiques, autoritaires et qui vous répètent sans cesse que votre frère ou soeur fait mieux que vous, alors cela peut provoquer un déséquilibre alimentaire.
Il se peut que pour attirer l’attention sur vous, vous décidiez de réduire peu à peu vos repas. Au fur et à mesure, votre estomac vous réclame de moins en moins à manger et c’est alors que vous pouvez tomber dans l’anorexie.
Elle peut également apparaître pendant votre scolarité. Si vous avez été victime de moquerie sur votre physique, alors vous avez pu développer cette maladie, par complexe sur votre corps.
À lire aussi : Phobie scolaire : 5 signes pour la détecter et aider votre enfant

Facteur n°3 : Causes émotionnelles

La troisième cause de l’inappétence est d’ordre émotionnel. Un deuil, une rupture sentimentale ou encore un traumatisme peuvent être à l’origine d’une anorexie.
Si vous avez perdu un être cher, il se peut que vous éprouviez des difficultés à surmonter le deuil. Perte d’appétit et trouble du sommeil font partie des signes du deuil.
Rongé par votre chagrin, il se peut que vous vous réfugiiez dans la nourriture pour faire taire vos émotions qui vous submergent. Après ces prises de nourriture de façon excessive, la culpabilité vous ronge et vous pouvez avoir recours à des comportements compensatoires (vomissement, laxatif…).
De la même façon, le chagrin d’une rupture amoureuse peut être favorable à l’apparition de ce trouble alimentaire.
L’absence d’appétit peut survenir à la suite d’un traumatisme que vous avez vécu.

Facteur n°4 : Causes physiques

Un virus, une maladie ou encore une intervention chirurgicale peuvent entraîner une anorexie involontaire. Cette forme d’anorexie provoque une perte d’appétit de façon involontaire chez une personne à la suite d’une maladie.
Si vous avez dû suivre un régime très strict à la suite d’une maladie ou d’une intervention, il se peut que votre estomac ne ressente plus la faim et que vous ayez perdu l’appétit.
Votre perte rapide de poids causée par ce régime drastique vous a incité à le continuer malgré l’intervention passée.

Le saviez-vous ?

L’anorexie du nourrisson se définit par un refus du bébé ou du jeune enfant de manger seul des quantités suffisantes de nourritures pendant au moins un mois.

Ce refus de se nourrir survient généralement pendant la période de transition de la cuillère à l’alimentation autonome.

Quels sont les signes de la maladie ?


Les symptômes de l’anorexie se reconnaissent à travers différents signes et comportements de la personne touchée par ce désordre alimentaire.
Découvrez les 5 principaux signes de l’anorexie mentale :

  • Signe n°1 : Obsession pour son corps
  • Signe n°2 : Difficultés à communiquer
  • Signe n°3 : Restriction de la prise alimentaire
  • Signe n°4 : Menstruation perturbée
  • Signe n°5 : Changement de comportement lors des repas

Signe n°1 : Obsession pour son corps

Le premier symptôme de l’anorexie concerne l'obsession pour son corps. Votre image corporelle est perturbée et, pour vous, la beauté est synonyme de maigreur. Vous attachez de l’importance aux aliments que vous consommez et vous les consommez en petite proportion.
Votre obsession pour votre corps vous replie sur vous-même. Vous manquez de confiance en vous et votre corps est, selon vous, la seule image que la société perçoit de vous.
La perception que vous vous faites de votre poids est altérée. Vous vous pensez plus gros que vous ne l’êtes réellement et vous ne prenez pas conscience de votre maigreur.

Le saviez-vous ?

Près de la moitié des adolescentes rapportent être insatisfaites de leur apparence.

Signe n°2 : Difficultés à communiquer

Le second signe de cette maladie alimentaire concerne la difficulté à communiquer. Une personne anorexique est en souffrance et se replie sur elle-même. Elle préfère éviter le sujet et parler très peu d’elle pour ne pas être confrontée à la réalité.
Les personnes anorexiques ressentent souvent de la culpabilité. Elles se sentent coupables d'infliger cela à leur entourage. La communication est parfois tendue et compliquée au sein d’une famille lorsque le sujet alimentaire est abordé.
Souvent à fleur de peau, les personnes dans cette souffrance se braquent souvent pour éviter de montrer leurs sentiments. Dans d’autres cas, les émotions sont tellement fortes qu’elles pleurent régulièrement.

Signe n°3 : Restriction de la prise alimentaire

L’amaigrissement est le symptôme physique qui caractérise l’anorexie. Toutefois, il n’est pas toujours facile, pour l’entourage, de le constater, car la maigreur d’une personne peut être cachée par des vêtements amples.
L’anorexie nerveuse peut également provoquer cette perte de poids, car la personne refuse de maintenir un poids dit normal (en fonction de la taille et de l’âge de la personne).

Signe n°4 : Menstruation perturbée

Une femme anorexique va voir ses cycles menstruels être perturbés. Au début de la maladie, les règles vont s’espacer puis, peu à peu, vont disparaître. On parle d’aménorrhée secondaire lorsque les règles ne surviennent plus pendant au moins trois cycles.
Lorsque l’anorexie survient pendant l’adolescence, elle freine d’autres signes de la puberté tels que le développement des seins chez les filles ou des organes génitaux chez les garçons.

Signe n°5 : Changement de comportement à l’approche des repas

Avant et pendant le repas, la personne anorexique change ses comportements. En effet, son anxiété de manger provoque des sautes d’humeur fréquentes.
Il arrive, dans certains cas, que la personne en souffrance ne mange plus avec ses proches par peur de subir des remarques : ”Tu ne vas pas manger que ça quand même.” "Prends encore une cuillère.”
La peur du jugement des autres peut conduire la personne souffrant de ce trouble alimentaire à s’isoler et à être anxieuse socialement. Manger au restaurant est, pour elle, une épreuve à surmonter.
À lire aussi : Agoraphobie : 8 signes pour la reconnaître et la soigner

Comment soigner l'anorexie ?


L’anorexie est un comportement alimentaire qui peut être soigné grâce à un traitement et des solutions.
Découvrez 4 solutions qui vous aideront à soigner votre anorexie mentale :

  • Solution n°1 : Reconstruire son identité
  • Solution n°2 : La programmation neuro-linguistique
  • Solution n°3 : L’hypnothérapie
  • Solution n°4 : Les thérapies cognitives et comportementales

Solution n°1 : Reconstruire son identité

Pour soigner l’anorexie, l’une des solutions consiste à reconstruire son identité. En effet, avec cette maladie, vous pouvez vous sentir jugé voire parfois pointé du doigt et désigné comme la personne anorexique.
Pour vaincre ce trouble alimentaire, vous devez déconstruire cette image et vous reconstruire. Vous n’êtes pas uniquement cette personne anorexique. Vous avez votre propre personnalité et c’est à partir de celle-ci que vous pouvez réapprendre à vous reconstruire en tant qu’individu.
Pour surmonter la maladie, il est important d’apprendre à ne plus vous sentir coupable de cette situation. Vous n’avez pas décidé d’être touché par cette maladie.

Le saviez-vous ?

L’anorexie peut déclencher un sentiment de culpabilité dû au fait de faire du mal à ses parents ou encore le fait de s’opposer à une fonction naturelle qui est de manger.

Solution n°2 : La programmation neuro-linguistique

La programmation neuro-linguistique (PNL) fait partie des psychothérapies efficaces pour lutter contre des problématiques alimentaires.
Ce traitement de l’anorexie mentale vous aide à comprendre pourquoi vous avez tel ou tel comportement. Par exemple, si grignoter est plus fort que vous, la PNL va vous aider à prendre conscience de votre comportement et savoir pourquoi vous agissez de la sorte.
Ainsi, vous comprendrez ce qui vous pousse à grignoter et vous pourrez plus facilement trouver des alternatives.
La PNL vous accompagne dans votre envie d’aller mieux et vous fait avoir un autre regard sur votre maladie.
Grâce à cette approche thérapeutique, vous allez apprendre à :

  • Mieux vous écouter
  • Modifier peu à peu votre relation à la nourriture
  • Regagner confiance en vous

Solution n°3 : L’hypnothérapie

Le traitement de l’anorexie mentale peut également être réalisé par la pratique de l’hypnose. L’hypnothérapeute intervient sur l’inconscient du patient. Il cherche à trouver la cause qui serait à l’origine des pulsions alimentaires de la personne anorexique.
L’objectif de cette pratique thérapeutique est de trouver l’origine du trouble alimentaire et de comprendre le point de départ de la maladie. Les séances d’hypnothérapie vont aider le patient à ne plus mettre la nourriture au centre de ses préoccupations et ne plus voir l’alimentation comme une obsession.
Pour voir des bienfaits sur vos troubles alimentaires, il faut compter en moyenne 3 à 4 séances d’environ 1 heure.

Le saviez-vous ?

L’hypnose, en plus d’aider les patients à vaincre des grignotages compulsifs et l’anorexie mentale, aide à surmonter une dépression, un trouble anxieux, des phobies, mais aussi un deuil.

Solution n°4 : Les thérapies cognitives et comportementales

La thérapie cognitive et comportementale est un traitement de l’anorexie mentale efficace pour vaincre ce trouble alimentaire.
Si vous êtes victime de ce déséquilibre alimentaire, il est possible que vous ayez un trouble neurocognitif. En d’autres termes, vous avez une réduction d’un ou plusieurs domaines cognitifs.
Pour remédier à cela, la thérapie cognitive et comportementale est idéale. Elle va aider les patients souffrant d’anorexie à modéliser le fonctionnement humain car celle-ci est basée sur les théories de l’apprentissage.
Les TCC partent du principe qu'un comportement chez la personne en souffrance est inadapté. Cette thérapie aide donc le patient à comprendre ce comportement pour le modifier et retrouver un comportement alimentaire adapté.
Les thérapies cognitivo-comportementales reposent sur trois caractéristiques :

  • La recherche des causes actuelles du trouble alimentaire
  • Le critère majeur de réussite de cette thérapie est le changement durable du comportement problématique
  • Un lien thérapeutique est établi entre le patient et le thérapeute pour créer une confiance et favoriser les résultats

Suis-je anorexique ?

Vous vous interrogez sur vos conduites alimentaires ? Vous pensez avoir des signes d’anorexie ?

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Anorexie : que faire si un proche est touché par la maladie ?


Vivre avec une personne souffrant d’un déséquilibre alimentaire est souvent difficile et apporte des émotions qui peuvent parfois être difficiles à gérer pour les proches.
En effet, voir une personne que l’on aime souffrir est difficile à supporter. Si vous avez un proche victime d’anorexie, vous pouvez l’épauler en :

  • Adaptant votre comportement
  • En vous renseignant sur la maladie
  • En lui apportant votre soutien

Adapter son comportement

Incompréhension, impuissance et frustration rythment le quotidien des proches de la personne malade. Pour éviter de faire transparaître ses attitudes face à la personne en souffrance, vous allez adapter vos comportements et vous interroger sur la façon dont vous devez agir.
Pour aider votre proche, n’apportez aucun jugement sur ces agissements. De plus, n’essayez pas d’inciter la personne à manger ou à lui offrir des récompenses si elle prend du poids.
Ces comportements augmenteraient son obsession. Sachez que les comportements alimentaires sont liés aux émotions et non pas uniquement à la nourriture.
De la même façon, il est recommandé de ne pas avoir de conversations qui portent sur l’apparence. Ce sujet pourrait renforcer l’obsession de l’image corporelle de la personne en souffrance.
Pour l’accompagner au mieux, évitez de débuter des discussions sur ce sujet pendant les repas pour privilégier un moment calme qui est alors plus propice aux dialogues. N’ayez pas peur d’exprimer vos sentiments en privilégiant la première personne du singulier.
Par exemple, préférez ce type de phrase “Je m’inquiète pour toi.” plutôt que “Je pense que tu as un trouble alimentaire, tu dois te faire aider.”.

Se renseigner sur la maladie

Pour aider votre proche malade, vous pouvez vous renseigner sur la problématique alimentaire qu’il traverse. En ayant connaissance du sujet, vous serez davantage en capacité de l’aider.
Pour cela, vous pouvez faire appel à des professionnels de la santé qui peuvent vous guider. Dans un premier temps, vous pouvez en parler à votre médecin traitant qui vous conseillera et pourra vous orienter vers un centre pour anorexie chez l’adulte.
Si vous voulez rencontrer des associations de familles touchées par cette problématique, cliquez ici.
Votre rôle est d’encourager la personne à prendre des décisions pour elle-même. Mais vous ne pouvez pas décider pour elle. Si elle n’a pas envie de faire telle ou telle démarche, alors vous ne pourrez pas le faire pour elle.

Apporter votre soutien

Bien que vous ne puissiez pas déclencher sa rémission, vous pouvez être présent pour lui ou pour elle en lui apportant votre soutien. Par exemple, vous pouvez essayer de comprendre ce que votre proche vit en l’écoutant et sans le juger.
Un trouble alimentaire est souvent un appel à l’aide. Votre présence aidera votre proche à se sentir aimé et soutenu dans ce combat.
Si vous pensez que la santé de votre proche est menacée, vous pouvez faire appel à des spécialistes qui sauront comment agir face à cette problématique alimentaire.
Pour aider au mieux votre proche, n’hésitez pas à échanger vous-même avec un psychologue. Cette situation est difficile pour la personne anorexique, mais également pour l’entourage.
Être bien accompagné vous aidera à tenir bon pendant cette période difficile qui vous fait remettre en question votre fonctionnement en tant que proche de la victime.

À retenir

L’anorexie est une maladie qui touche de nombreuses personnes. En France, en 2021, 900 000 personnes présentaient des troubles des conduites alimentaires. Encore peu connue auprès de la population, cette maladie apparaît souvent pendant l’adolescence chez les femmes et l’anorexie chez l’homme touche majoritairement des jeunes hyperactifs, entre 12 et 25 ans.

Plusieurs causes peuvent être à l’origine de ce déséquilibre alimentaire telles qu’une prédisposition génétique ou encore un environnement familial difficile.

Grâce aux symptômes, vous pouvez identifier ce trouble alimentaire. Il se reconnaît notamment par une perte de poids importante, des menstruations perturbées ou encore des changements de comportement à l’approche des repas.

Sachez qu’une personne anorexique peut vaincre son trouble alimentaire grâce à plusieurs solutions. S’orienter vers un psychologue est recommandé pour trouver l’élément déclencheur et éviter des rechutes.

Sources

Marta Aleksandra Balinska, “Sortir de l’anorexie”, Cerveau & Psycho, 2003

Carrie Arnold, “Les troubles de la perception du corps”, Cerveau & Psycho, 2013

Evelyn Attia, B. Timothy Walsh, “Anorexie mentale”, MSD Manuals, 2022

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