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TCA

12 conseils pour stopper les crises de boulimie

La boulimie est une maladie alimentaire dans laquelle la personne est en lutte constante avec une pulsion qu’elle tente de réfréner. C’est la solution qu’a trouvé son esprit pour essayer d’apaiser un mal-être. La crise de boulimie empoisonne et provoque un cercle vicieux auquel il est difficile de mettre fin.
Les conséquences psychiques sont dévastatrices : dégoût, honte, culpabilité… tandis que le corps subit les dégâts provoqués par les méthodes purgatives. Les vomissements sont très dangereux et peuvent même engendrer une hospitalisation. La vie sociale disparaît au profit de cette pathologie qui prend alors toute la place.
Arrêter les crises de boulimie est possible et cet article vous recommandera douze conseils, d’autant plus efficaces s’ils sont mis en synergie avec une thérapie.

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Rédaction par La Clinique E-Santé

14 min

Publié le April 26, 2023 (modifié le June 8, 2023)

Boulimie : 12 conseils pour stopper la crise boulimique

Suis-je boulimique ?

Vous pensez avoir des symptômes associés à ceux de la boulimie nerveuse ? Vous avez besoin de faire le point sur vos conduites alimentaires ?

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Comment se manifeste la crise de boulimie ?


La boulimie purgative fait partie des TCA (troubles des comportements alimentaires) dont les crises de boulimie ont souvent lieu en cachette et se déroulent en 3 phases.

Les symptômes d'une crise de boulimie

Les crises de boulimie répondent toujours à des symptômes caractéristiques de la maladie :

  • Compulsion alimentaire intense avec besoin irrépressible de manger 
  • Perte de contrôle alimentaire marquée, pendant laquelle la personne ingurgite de grandes quantités de nourriture, sur un temps limité 
  • Douleurs abdominales et nausées
  • Conduites de purge, par des vomissements provoqués, prise de laxatifs ou diurétiques, jeûne ou exercice physique excessif 
  • Remords, culpabilité et dégoût de soi

La boulimie purgative fait partie des TCA (troubles des comportements alimentaires) dont les crises ont souvent lieu en cachette et se déroulent en 3 phases :

  1. La phase de pré-crise de boulimie d’abord, qui est symbolisée par un tourment émotionnel fort, un mélange d’angoisse, de tension et de malaise. La nourriture devient l’unique pensée, car c’est la seule solution immédiate dont dispose la personne pour s’apaiser. En ce sens, la boulimie a un point commun avec l'orthorexie. La personne boulimique lutte et c’est épuisant, mais ses réflexions parviennent à prendre le dessus. La volonté laisse alors place à la pulsion, et la personne finit par craquer face à la pression des pensées envahissantes.
  2. La phase d'ingestion massive d'aliments : c’est le cœur de la crise de boulimie. La personne peut vivre une sorte de dissociation, elle mange sans plaisir, simplement pour ne plus réfléchir ni ressentir. C’est souvent la douleur physique qui met fin à cette prise alimentaire frénétique.
  3. La phase de purge : la personne se fait vomir après manger, ce qui apporte un soulagement. Cependant d’autres comportements compensatoires sont parfois employés (laxatifs, sport ou jeûne). Cette dernière phase est également présente dans l'anorexie mentale. Après la frénésie alimentaire, lors de l’après-crise de boulimie, la souffrance morale ressentie est intense, en plus de la fatigue éprouvée. La personne éprouve des remords et de la honte, sa culpabilité est extrême, elle se promet de ne pas recommencer.

Elle peut en arriver à se priver de repas « normaux » et ne fonctionner que sur des cycles de crises de boulimie, allant jusqu’à déséquilibrer totalement son rythme alimentaire et sa qualité de vie au quotidien.

Comment ne plus faire de crises de boulimie ?


La boulimie nerveuse répond comme aux autres troubles des conduites alimentaires, dans lesquels on retrouve l’anorexie mentale et l’hyperphagie boulimique, à des crises répétitives.
Ces crises de boulimie entretiennent la maladie et il peut être difficile de s'en défaire. Pourtant, en travaillant sur les aspects émotionnels, comportementaux et psychiques de la maladie, vous pourrez reprendre le contrôle sur les crises en les réduisant, voire en les supprimant définitivement de votre vie.
Découvrez nos 12 conseils pour vaincre vos crises :

  • Conseil n°1 : Etudiez les déclencheurs de vos crises
  • Conseil n°2 : Prévoyez un kit de secours
  • Conseil n°3 : Soulagez-vous du poids de la culpabilité
  • Conseil n°4 : Accueillez vos émotions
  • Conseil n°5 : Comprenez la dépendance
  • Conseil n°6 : Prenez le temps de respirer
  • Conseil n°7 : Réinstaurez les repas
  • Conseil n°8 : Soyez dans l'instant quand vous mangez
  • Conseil n°9 : Reconnectez-vous avec votre corps
  • Conseil n°10 : Confiez-vous à un tiers
  • Conseil n°11 : Retrouvez un sommeil sain
  • Conseil n°12 : Entamez une thérapie

Conseil n°1 : étudiez les déclencheurs de vos crises

Lorsque vous venez de faire une crise de boulimie, ou lorsque vous la sentez arriver, prendre le temps de l’analyser pour comprendre ce qui la déclenche est primordial. Il s’agit d’examiner le contexte, les éléments extérieurs, votre état d’esprit...
Vous pouvez essayer de réfléchir à vos ressentis avant, pendant puis après la crise de boulimie en vous posant quelques questions : quelles émotions vous envahissaient, quelles étaient vos pensées, dans quelle humeur étiez-vous ? De même, est-ce qu’une situation particulière a enclenché votre envie de faire une crise de boulimie ou était-ce plutôt un moment spécifique de la journée ?
Ce travail est une première étape favorisant la déconstruction du fonctionnement automatique d'une crise de boulimie. Pour faciliter cet exercice, vous pouvez écrire dans un carnet (ou tout autre support qui vous convient) afin de revenir dessus au fil de l’eau.
L’essentiel ici étant de relater vos états émotionnels (ennui, souffrance, contrariété, tristesse…) afin de mettre le doigt sur ce qui déclenche les attitudes boulimiques.

Conseil n°2 : prévoyez un kit de secours

En réussissant à identifier les émotions qui provoquent les crises de boulimie, vous connaîtrez alors les situations délicates que vous devez éviter, anticiper ou remplacer. Comprendre vos déclencheurs c’est apprendre à contourner les crises.
Avec un niveau d’intolérance faible face à la détresse et des difficultés à réguler les affects négatifs ou intenses, il est important que vous puissiez mettre en place de nouveaux comportements pour casser ces compulsions alimentaires.
Pour y arriver vous allez vous créer une sorte de « trousse de sauvetage » contenant l’ensemble des conduites permettant de se substituer à la nourriture.
Par exemple, si vous avez analysé que l’anxiété est un puissant déclencheur et que prendre un bain chaud vous détend, vous l’ajouterez à votre kit.
C’est à vous de personnaliser cette trousse de secours comportementale, en fonction de ce qui est efficace sur vos états affectifs : une promenade au grand air lorsque vous ressentez de la tristesse, écrire quand vous êtes tourmenté, téléphoner à un proche pour dissiper votre ennui, etc.
À lire aussi : Hyperphagie : 4 clés pour stopper ces crises incontrôlables

Conseil n°3 : soulagez-vous du poids de la culpabilité

À la suite d’une frénésie alimentaire, vous ressentez probablement une culpabilité très forte. En effet, vous êtes resté dans le contrôle, vous avez tout fait pour en sortir, puis en dépit de tous vos efforts, vous craquez.
Au-delà des crises de boulimie, la responsabilité est présente sous plusieurs formes : celle de se nourrir de façon incorrecte, de s’infliger des peines, de ne pas être capable de tenir, de dépenser beaucoup d’argent ou encore de faire du mal aux autres, involontairement.
Cette culpabilité entretient le cercle vicieux de la pathologie en abimant l’estime de soi ainsi qu’en augmentant vos états d’anxiété.

Bon à savoir

Vous avez le droit de “criser”, mais vous devez apprendre à vous débarrasser de l’envahissement complet de ce sentiment qui gangrène tout votre mental.
La boulimie est une maladie : vous ne souffrez pas d’un manque de volonté, vous n’y êtes pour rien, c’est l’affection qui vous dépasse.
La culpabilité est un élément clé dans la boulimie vomitive dont il est difficile de se défaire, pourtant, en prendre conscience c’est avancer sur la problématique.

Conseil n°4 : accueillez vos émotions

Lorsque vous êtes en proie à une crise de boulimie, c’est généralement pour étouffer un sentiment négatif qui vous envahit : une peur, un manque, de l’ennui ou encore de l’anxiété.
Le rapport entre l'alimentation et les émotions met très souvent en avant une mauvaise gestion émotionnelle derrière un trouble. Dans tous les cas la crise de boulimie vous permet de l’éteindre sans avoir à gérer directement avec ce ressenti.
Pourtant, il est important que vous appreniez à vous reconnecter à vos états émotionnels en les accueillant, en les écoutant et en essayant de comprendre les besoins qu’ils tentent de faire émerger (sécurité, rassurance, confiance…).
Il est essentiel de trouver des solutions en vous afin d’aller chercher les ressources dont vous disposez pour ne plus employer les crises boulimiques comme moyen de réponse immédiat et superficiel.
En effet, la nourriture ne règle en rien la problématique profonde derrière votre état affectif. Il est parfois difficile de mettre des mots sur ce que l’on ressent, alors vous pouvez utiliser une “roue des émotions”.
Les identifier, c’est aussi apprendre à les reconnaître et à mieux les accueillir, à leur donner l’espace qu’elles méritent.

Conseil n°5 : comprenez la dépendance

La boulimie, par ses mécanismes et ses conséquences psychosomatiques, relève à bien des égards de la dépendance à la nourriture : il y a un besoin pressant de faire la crise de boulimie et il est impossible d’y échapper.
L’excitation est croissante, la perte de contrôle est présente tandis qu’a lieu l’assouvissement de l’envie avant d’arriver à l’apaisement, sans oublier l’importance de la culpabilité qui se mêle à l’épuisement.
Le trouble du comportement alimentaire hyperphagique répond également à ce mécanisme de crise. Manger libère de la dopamine qui calme et soulage.
L’addiction comportementale alimentaire fonctionne de la même manière que les accoutumances à l’alcool ou à la drogue : le cerveau réclame son produit pour être contenté.
Le craving que vous vivez, ce besoin impérieux de tout engloutir, n’est pas de votre fait : c’est votre cerveau qui l’exige.
Comme pour toute dépendance (affective, drogue, alcool, nourriture...), en avoir conscience est un premier pas facilitateur.
Un accompagnement thérapeutique adapté vous permettra de vous défaire de ce TCA, alors n’hésitez pas à prendre contact avec un psychologue spécialisé en désordres alimentaires.

Conseil n°6 : prenez le temps de respirer

Un rythme de vie effréné et l’absence de temps pour soi empêchent de respirer correctement.
Pourtant bien respirer c’est accorder toute l’oxygénation à son corps et son cerveau pour être dans de meilleures conditions. C’est aussi favoriser la détente et la présence à soi-même.
Lors d'une crise de boulimie, le besoin de compulsion est irrépressible et impérieux, vous ne pouvez pas faire autrement : vous êtes comme emparé.
La cohérence cardiaque est un outil simple à mettre en place et qui active ses effets en cinq minutes. Vous pouvez l’utiliser quand vous le souhaitez pour vous recentrer et diminuer l’afflux qui monte en vous : lorsque vous sentez la crise de boulimie arriver, recourez à cette technique de respiration vous aidera à limiter son impact.
Elle ne l’arrêtera peut-être pas, mais elle vous permettra de la vivre de façon moins intense.

Conseil n°7 : réinstaurez les repas

Les crises ont pu remplacer totalement vos repas ou bouleverser votre rythme alimentaire. De ce fait vos signaux de faim et de satiété sont certainement brouillés : vous ne savez plus quand votre appétit est présent et quand vous êtes rassasié.
C’est pourquoi il est nécessaire d’essayer de réinstaurer des repas de façon régulière. Si vous en avez la possibilité, partagez-les avec d’autres personnes, car réapprendre à vivre ces moments à plusieurs est aussi une clé dans la gestion des crises de boulimie.
Consommer des denrées avec de la mâche, permet de recréer de l’oralité : il ne s’agit plus seulement d’engloutir.
Favoriser des protéines et des féculents vous aidera par ailleurs à limiter les accès boulimiques.
Dans cette perspective, l’éducation nutritionnelle auprès d’un spécialiste de l’alimentation peut être pertinente pour vous défaire de certaines croyances et vous accompagner au mieux dans votre nouveau plan alimentaire.

Conseil n°8 : soyez dans l’instant quand vous mangez

La pleine conscience est un état qui favorise le fait de vivre le moment présent entièrement. Cela passe donc par l’appréhension sensorielle à chaque expérience et donc au moment de manger.
La boulimie fait perdre le lien aux émotions et aux sensations. Se nourrir n’est plus là que pour étouffer un mal-être.
Prendre le temps de se connecter à soi et aux ressentis est nécessaire pour réapprendre à manger de façon saine.
Il s’agit de se mettre dans une situation d’alimentation réfléchie, notamment en mangeant à table, sans écran, sans divertissement.
Ensuite, vous pourrez déployer l’ensemble de vos sens au service de la nourriture : ses couleurs, ses arômes, ses saveurs, ses textures, ses sensations… Prendre le temps d’éprouver chaque bouchée, chaque moment.
En ce sens, la méditation est un outil supplémentaire pour mettre fin aux crises de boulimie, car elle vous apprend à utiliser les états de conscience à chaque instant de la vie, pour être plus à l’écoute de soi et de ses ressentis.
À lire aussi : 11 conséquences graves de l'anorexie dans votre vie

Conseil n°9 : reconnectez-vous avec votre corps

Dans les TCA et dans le cas de la boulimie, la relation au corps est mise à mal, le lien est souvent perdu et il est important d’essayer d’en recréer un, petit à petit. Différentes pratiques peuvent vous y aider.
Les massages en sont un très bon moyen : vous pouvez les effectuer vous-même avec des huiles végétales, ou pourquoi pas, prendre une séance chez un professionnel, en profitant de ce moment pour vous relaxer entièrement.
La sophrologie ainsi que le yoga sont des techniques douces qui vont permettre de reconstituer la connexion avec votre enveloppe corporelle et vos sens.
L’acupuncture, qui travaille directement certains organes, est également intéressante pour retrouver un flux énergétique circulant correctement dans le corps.

Conseil n°10 : confiez-vous à un tiers

Pour stopper les crises de boulimie, et se défaire de l’anxiété qui en résulte, la communication avec un proche est souvent efficace.
Partager vos pensées à l'oral avec une personne bienveillante de votre entourage, vous permettra de poser des mots sur vos souffrances, tout en prenant du recul sur vos expériences de vie.
Cela n’est jamais évident la première fois, car vous êtes probablement submergé par la honte, la peur et la culpabilité. Pourtant, évoquer votre détresse à un proche est un premier pas vers la fin de vos crises.

Bon à savoir

Si vous ne pouvez pas vous confier à votre entourage, il existe des des associations d’entraide dans les troubles du comportements alimentaires qui sauront vous accueillir et vous écouter.
De même, rencontrer d’anciens malades souffrant de boulimie est aussi une façon d’envisager l’affection autrement, tout en acceptant le fait que la guérison est possible.

Conseil n°11 : retrouvez un sommeil sain

Les TCA provoquent généralement des troubles du sommeil et en particulier des insomnies. Celles-ci impactent l’ensemble des fonctionnements physiologiques tout autant que les humeurs, et favorisent donc la survenue des états anxieux.
Souffrir de crises de boulimie le soir affecte également la qualité de vos nuits. Rétablir ses rythmes de sommeil en décalant progressivement l’heure du coucher sera bénéfique pour votre corps et votre mental.
Reprendre une activité douce comme le yoga, ou pratiquer la méditation vous aidera dans ce sens.
Enfin, l’aromathérapie et la phytothérapie soulagent l’anxiété et encouragent l’endormissement : tisanes, huiles essentielles ou compléments, le choix est varié pour vous apporter un antistress naturel et sans dépendance.

Conseil n°12 : entamez une thérapie

Malgré tout, ne plus avoir de crise de boulimie demande du temps et se faire accompagner dans le cadre d’une thérapie demeure la meilleure solution.
La pose d’un diagnostic est déterminante pour évaluer correctement votre situation et son urgence, ainsi que pour prendre en compte les possibles comorbidités associées à votre trouble alimentaire.
Cet accompagnement vous permettra de partir à la recherche des causes du trouble boulimique et d'en sortir.
Afin de diminuer rapidement les crises et donc les vomissements, extrêmement délétères pour le corps, les thérapies cognitives et comportementales obtiennent de très bons résultats.
La thérapie par l'hypnose et la thérapie EMDR s’avèrent également efficaces.
La prise en charge étant généralement pluridisciplinaire, un suivi médical gérera les conséquences physiologiques de la maladie, par exemple la dénutrition, les troubles digestifs fonctionnels ou métaboliques causés par les vomissements...

Suis-je boulimique ?

Vous pensez avoir des symptômes associés à ceux de la boulimie nerveuse ? Vous avez besoin de faire le point sur vos conduites alimentaires ?

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Que faire le lendemain après une crise de boulimie ?


Après avoir vécu une crise boulimique, il n’est pas rare de voir chez ces personnes un sentiment de honte apparaître. Pour déculpabiliser après une crise, il existe quelques méthodes que vous pouvez appliquer.
Voici 3 étapes à suivre le lendemain d’une crise : Étape n°1 : Accepter la crise Étape n°2 : Ne pas compenser Étape n°3 : Comprendre la cause de la crise

Étape n°1 : Accepter la crise

La première étape à faire le lendemain d’une crise est de l’accepter. Vous ne pouvez pas revenir en arrière et modifier votre crise. En l’acceptant vous mettez à distances vos angoisses liées à votre boulimie et vos ruminations que la crise a provoqué.
Une fois que vous aurez accepté la situation, vous serez plus à même de la comprendre et de trouver des solutions pour aller de l’avant et éviter qu’elles se reproduisent.

Étape n°2 : Ne pas compenser

Souvent, après la crise, la personne boulimique va chercher à compenser sa crise en vomissant, en prenant des laxatifs ou en pratiquant le jeûne.
Ces techniques compensatoires ne vous aideront pas à ne plus reproduire ces crises et sont dangereuses pour votre santé.
Les techniques compensatoires favorisent l’apparition de nouvelles crises en créant un cercle vicieux autour de votre envie soudaine d’ingurgiter de la nourriture.

Étape n°3 : Comprendre la cause de la crise

La dernière étape à faire le lendemain d’une crise est de comprendre la cause de la crise. Est-ce que votre crise a été provoquée par l’ennui, une émotion négative, la peur d'être seul, une pensée négative sur votre corps ou encore une faim soudaine ?
Les causes de la boulimie peuvent être nombreuses. Une fois la cause repérée, vous pourrez plus facilement éloigner les crises. Par exemple, si l’ennui vous provoque des crises, alors pratiquez une activité artistique ou sportive pourrait être la solution.
Si vous ne parvenez pas à détecter la cause, vous pouvez consulter un professionnel de la santé mentale qui vous aidera à travers une thérapie. Plusieurs thérapies sont efficaces pour vaincre la boulimie : les TCC, l’hypnose ou encore la thérapie interpersonnelle.

À retenir

La boulimie est une pathologie qui vous emprisonne entièrement et dont les mécaniques psychologiques, émotionnelles et comportementales sont centrales.
Les crises boulimiques et les conduites alimentaires qu’elles engendrent induisent des retombées extrêmement dangereuses pour votre santé somatique et mentale.
Vous n’y êtes pour rien et vous pouvez arrêter ces crises, mais il est important de vous écouter et de faire le premier pas de la guérison.
En avançant petit à petit, avec patience et bienveillance envers vous-même, vous arriverez à recréer des projets de vie et à retrouver une relation saine avec la nourriture.

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