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Addictions

Workaholisme : 5 Signes typiques de l'addiction au travail

Pensées constantes pour leur travail, plus de cinquante heures par semaine dans les locaux de l’entreprise… Qui sont ces personnes addictes au travail ? Appelées workaholisme, en anglais, ou ergomanie, en français, ces personnes mettent leur vie privée de côté au profit de leur carrière professionnelle. Le besoin de se surpasser dans leur job est primordial. Cette addiction comportementale est repérable à travers des signes. Pour reconnaître la dépendance au travail, découvrez ses 5 signes typiques.

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Rédaction par La Clinique E-Santé

6 min

Publié le April 26, 2023 (modifié le June 28, 2023)

Les signes d'une dépendance au travail : le phénomène Workaholisme

Ai-je une addiction au travail ?

Vous vous interrogez sur votre rapport au travail et vous voulez savoir si vos comportements reflètent une dépendance au travail ?

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Qu’est-ce que le workaholisme ?

Selon l’INRS (institut national de recherche et de sécurité), le workaholisme est considéré comme un surinvestissement professionnel et une négligence de sa vie extraprofessionnelle. On parle d’addiction au travail lorsqu’une personne travaille 50h ou plus par semaine.
Ce phénomène est davantage reconnu aux États-Unis et au Japon. En effet, on constate qu’un actif sur cinq serait dans une relation de dépendance à son travail dans ces deux pays.
Bien que l’addiction au travail soit moins fréquente au sein de l’Union Européenne, on remarque une hausse du temps passé au travail. 18 % des hommes et 8 % des femmes travaillent plus de 48 heures par semaine.
Que ce soit sur le plan physique, psychique ou relationnel, cette forme d’addiction met en danger la santé de la personne touchée.

Le saviez-vous ?

Cette notion de workaholisme date de 1968 et a été proposée, pour la première fois, par le psychologue américain, Wayne Oates. Dans son article “On being a Workaholic”, il explique sa propre addiction au travail et son besoin incontrôlable de travailler sans cesse.
Il fait un parallèle entre l’alcoolisme d’un de ses patients et sa dépendance au travail d’où le nom Workaholic.

Comment savoir si je suis accro à mon travail ?

Reconnaître la dépendance au travail n’est pas toujours facile lorsque la personne est plongée dans ses missions à accomplir. Pour vous aider à l’identifier et à mettre un mot sur votre comportement addictif, découvrez 5 signes que l’on retrouve fréquemment chez un accro au travail :

  • Signe n°1 : Des difficultés à déléguer des tâches
  • Signe n°2 : Être perfectionniste
  • Signe n°3 : Le besoin
  • Signe n°4 : Le retrait de la vie sociale
  • Signe n°5 : Ne parvient pas à se détacher de son travail

Signe n°1 : Des difficultés à déléguer des tâches

Le premier signe pour reconnaître une personne victime de workaholisme concerne la gestion des tâches. En effet, si vous êtes accro à votre travail, il se peut que vous éprouviez des difficultés à déléguer des tâches.
On reconnaît une personne dépendante au travail par son implication professionnelle qui est nécessaire pour son propre besoin psychologique.
Parfois, cette envie de toujours faire davantage de missions au travail provient du syndrome de l’imposteur. En effet, une personne qui ne se sent pas à sa place et qui a l’impression d’être une imposture va se démener pour prouver le contraire. C’est ainsi que peut se créer cette dépendance professionnelle.
De plus, une mauvaise délégation des tâches vous apporte une charge mentale et émotionnelle importante. Ce trop-plein d’émotions lié au travail peut faire apparaître des symptômes du burn-out si vous vous laissez surmener par vos missions.

Le saviez-vous ?

7 % des Français sont touchés par le burn-out.

Signe n°2 : Être perfectionniste

Vous pouvez également détecter un workaholique par son perfectionnisme obsessionnel. En effet, une personne accro à son job attache de l’importance à ce que le travail soit parfait. De cette manière, elle ne s’arrête jamais de travailler, car, selon elle, son travail peut toujours être amélioré. Son envie de rendre un travail parfait lui apporte de l’anxiété de performance, car il souhaite être le meilleur dans tout ce qu’il entreprend.
De plus, le phénomène de Workaholisme se détecte dans la productivité d’une personne. Souhaitant rendre un travail d’excellence, vous allez éprouver des difficultés à terminer vos tâches. Vous préférez les mettre de côté pour les peaufiner ultérieurement, quitte à avoir du retard sur vos deadlines et à rester au-delà de vos heures de travail pour finaliser.

Le saviez-vous ?

Le perfectionnisme, l’héroïsme et le surcontrôle sont les principaux défauts observés au travail pour une personne addicte.

Signe n°3 : Le besoin

Le terme “besoin” marque une forme de dépendance. Si vous ressentez le besoin de travailler pour vous sentir épanoui, alors vous êtes dans le phénomène d’addiction au travail que l’on nomme le workaholisme.
Cette addiction peut vous amener à perdre le contrôle de vous-même qui est alors marqué par de l’impulsivité. Vous aurez tendance à éprouver vos besoins par des phrases affirmatives telles que “je veux”.
Dans le workaholisme, il y a également ce besoin de réussite, d’avoir de la reconnaissance. Si vous êtes une personne qui a peu confiance en elle, vous allez avoir besoin de cette reconnaissance pour vous sentir valorisée.

Le saviez-vous ?

Parmi toutes les formes addictives telles que l'addiction au sport ou encore l’addiction aux jeux d’argent, le workaholisme est la forme d’addiction la plus valorisée dans notre société.
Bien que ses effets soient distincts de ceux d’une dépendance à une substance, ils sont nuisibles pour la santé mentale de la personne qui en est victime (isolement, difficultés familiales, rupture amoureuse…).

Signe n°4 : Le retrait de la vie sociale

Le retrait de la vie sociale est également le reflet d’une personne qui vit pour sa vie professionnelle. Vous allez délaisser toutes les activités extérieures telles que le sport, la famille, les amis, les voyages…
Vos relations sont perturbées, car vous n’avez pas le temps de les entretenir. Votre vie de famille peut en pâtir tout comme votre vie de couple.
Bien souvent, les personnes accros au travail sont seules en dehors de leur travail, car elles investissent tout leur temps dans leur emploi qu’elles soient au bureau ou à leur domicile.
Ce besoin de travailler excessivement peut cacher une peur d’être seul chez soi (autophobie) ou une blessure du passé.
À lire aussi : Comment gérer son stress ? 11 conseils de psy pour s’en libérer

Signe n°5 : Ne parvient pas à se détacher de son travail

Un workaholique est dévoué dans son travail. Il n’hésite pas à faire des heures supplémentaires si un projet nécessite plus de temps. Un addict au travail se reconnaît par son épanouissement professionnel. Cet épanouissement est tel qu’il ne parvient pas à vivre en dehors de son travail.
Même s’il lui arrive d’être épuisé, il est difficile pour lui de prendre des congés pour se reposer, car cela impliquerait une absence au bureau.
Cet épuisement de l’ergomane impact sa santé mentale. Il est fréquent de voir apparaître une dépression chez les personnes qui vivent uniquement pour leur travail.
Aujourd’hui encore, les médecins repèrent, bien souvent, le syndrome de workaholisme qu’au moment des complications. Les personnes victimes de ce syndrome peuvent alors développer un trouble anxieux généralisé, avoir des séquelles d’un burn-out éventuel ou encore une dépression chronique.

Prenez le contrôle de votre vie en vous libérant de cette emprise néfaste !

Notre fiche vous offre une approche bienveillante pour vous aider à surmonter votre dépendance. Ne laissez plus l'addiction dicter votre destin.

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Comment soigner une addiction au travail ?

Si vous êtes addict au boulot, sachez qu’il existe des solutions pour sortir de cette forme d’addiction. Pour cela, il est recommandé de :

  • Pratiquer une activité sportive
  • Se désintoxiquer des fausses croyances
  • Se fixer des horaires de travail
  • Se faire accompagner par un professionnel de la santé


La pratique d’un sport permet de maintenir un équilibre entre vie pro et vie perso. Il va vous permettre de relâcher la pression du travail et de prendre du temps pour vous. Pour voir les bienfaits du sport, comptez entre deux heures et deux heures et demie d’activité par semaine.
Nous l’avons vu précédemment, le perfectionnisme fait partie des symptômes du workaholisme. Pour vaincre cette addiction, il est essentiel de se détacher de cette fausse croyance qui vous conduira vers un état d’épuisement au travail.
Pour surmonter votre dépendance au travail, vous devez vous fixer des horaires et vous y tenir. En dehors de ces horaires, ne consultez plus votre portable professionnel. Cela va vous aider à faire face à vos réflexes addictifs.
Un psychologue peut également vous accompagner pour mettre fin à une addiction. Il vous recommandera la thérapie la plus en adéquation avec votre situation. Par exemple, les thérapies cognitivo-comportementales sont très efficaces pour modifier une addiction comportementale.
La thérapie en ligne est un bon moyen pour soigner le workaholisme. Elle donne accès à un psychologue en ligne qui peut vous suivre régulièrement sans prise de rendez-vous. Ainsi, vous pouvez échanger avec votre psychologue quand vous en ressentez le besoin. La Clinique E-Santé propose cette offre avec des psychologues experts en addiction.

A retenir

Le workaholisme est un phénomène qui tend à s’installer dans la société, car ce comportement addictif est souvent valorisé dans le milieu professionnel.
Bien qu’il soit encore difficile de détecter une personne accro au travail, il existe quelques signes qui peuvent vous aider à savoir si vous êtes touché par cette addiction professionnelle.
Plusieurs maladies ou troubles peuvent apparaître suite à ce comportement addictif comme c’est le cas pour la dépression, le burn-out ou encore l’anxiété.

Sources

Sébastien Bohler, “Êtes-vous un drogué du travail ?”, Pour la Science, 2010
Didier Truchot, “Qui sont les fous du travail ?”, Cerveau & Psycho, 2013

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